Le dernier film de l’Américaine Sofia Coppola, Priscilla, met en lumière l’ascension de Priscilla Presley, épouse du célèbre Elvis Presley. Le film, qui sort en salles ce mercredi 3 janvier, dévoile une facette moins connue de cette icône, marquant son passage d’adolescente à adulte aux côtés du King.
Rencontrant Elvis à l’âge de 14 ans sur une base militaire en Allemagne, où son père était en poste, Priscilla Beaulieu voit sa vie transformée. Elle rejoint Elvis à Memphis en 1962, malgré l’opposition de ses parents. Coppola s’inspire de l’autobiographie de Priscilla, Elvis et moi, pour explorer sa jeunesse et son évolution.
La vision de Coppola sur cette histoire est unique. Elle révèle : “Je ne connaissais que le mythe d’Elvis et Priscilla, mais en lisant son livre, j’ai découvert une Priscilla méconnue”. Le film explore le thème de la jeune fille en cage dorée, une thématique récurrente dans les œuvres de Coppola. Priscilla, présentée comme une figure ornée mais confinée, cherche son identité tout en vivant dans l’ombre écrasante d’Elvis.
Coppola ne cherche pas à condamner Elvis, mais à présenter sa relation complexe avec Priscilla. Elle admet la souffrance d’Elvis, tout en soulignant son tempérament difficile. Priscilla est un récit d’émancipation et de découverte de soi, illustrant les défis d’une jeune femme dans un environnement singulier.
Avec des performances remarquables de Cailee Spaeny et Jacob Elordi, Priscilla présente une époque où les femmes étaient davantage réduites au silence. Malgré une approche un brin prudente, le film offre un aperçu ironique d’une époque révolue, à travers les yeux d’une femme cherchant sa place dans un monde dominé par les hommes.